S.A. Jacky SELLIER
Génie climatique
Régulation thermique et Climatisation
Tuyauterie industrielle
Économie d'énergie
Analyse de vos besoins et réalisation gratuite de vos études techniques avant installation.
Nos installations protégent l'environnement,
grâce à un matériel de pointe qui favorise les économies d'énergies.
Nous réalisons vos installations en Génie Climatique :
Chauffage, Climatisation, Régulation Thermique de pointe, Plomberie Sanitaire, Solaire,
Pompage et Surpresseur.
Renseignements Administratifs
Forme juridique : Société Anonyme
Capital : 2 Millions de Francs
N° Siret : 691 720 759 000 22
Adresse du siège social
23, route de Conty
80 480 SALEUX - France
03 22 95 48 04 / 03 22 95 07 17
http : //www.jacky-sellier.fr
L'entreprise
Jacky SELLIER (S.A.)
est composée d’un PDG, membre de
l’Association des Ingénieurs en Chauffage et Ventilation de France.
Secondé
d’un Directeur Général, de deux chargé d'affaires,
d’un Chef de chantier, d’un Chef d’équipe et de
15 Monteurs hautement qualifiés.
Les ressources matérielles :
3 véhicules lourds
2 véhicules légers
12 outillages complets monteurs chauffage – plomberie
1 outillage complet électricien
1 outillage complet frigoriste (pompe à vide, cylindre de charge, manifold…)
3 échafaudages de diverses tailles
12 postes de soudures oxy-acidylique
1 poste arc, 1 poste Tig-Argon
Contrôle de combustion
Cintreuses à bras
Cintreuses hydrauliques
1 équipement complet pour manutention et levage (transpalette, tire fort… )
Matériel d’épreuve et d’étanchéité de réseau,
Matériel de mesure (thermomètre infra-rouge, anémomètres, cône de mesure, multimètres … )
Fonctions Techniques
Technicité de Pointe - Matériel Haute Performance
L’entreprise Jacky SELLIER (S.A.) détient de nombreuses spécialités :
Process Industriel
Tuyauterie Industrielle
Climatisation, Ventilation
Régulation électronique de pointe
Plomberie de toute technicité
Transfert et traitement des fluides
Chauffage collectif
Chauffage pour Particuliers
Qualifications Professionnelles
Technicité de pointe - Spécificités des Installations
L’entreprise Jacky SELLIER (S.A.) possède de considérables qualifications professionnelles :
QUALIBAT ( OPQCB )
QUALIBAT 2000
5312 – Technicité confirmée
5113 – Technicité supérieure
5114 – Technicité exceptionnelle
QUALISOL (Panneau solaire)
5211 – Fumisterie
5221 - Ramonage PGN, PGP, PGN confort, Proclim
Industrie TOP-GAZ
Secteur d'Activité :
Industriel
Agroalimentaire
Hospitalier
Pharmaceutique
Milieu Tertiaire
Collectif
Particuliers
Le journal du chauffage et du sanitaire (n° 31 - novembre 1993)
Installations thermiques de haute technicité
JACKY SELLIER A SU DÉPASSER LA CLIENTÈLE DES PARTICULIERS pour glisser vers celle du tertiaire et de l'industrie, en adoptant une grande rigueur dans la conception des installations spécifiques et le choix de matériels fiables dans les gammes peu fréquentées par le plombier-chauffagiste traditionnel. Sans, toutefois, se laisser engloutir dans des chantiers trop importants...
Fiche d'identité
Création de l'entreprise en 1958,
reprise par Jacky SELLIER en 1985 qui y était employé depuis 1977.
Raison sociale : S.A. Jacky SELLIER, à SALEUX (80480)
Chiffre d'affaires 1992 : 10 Millions de francs.
Qualifications OPQCB : 523 - 513 -5112 -321 - 322.
Un refus : accepter les "prix suicide"
Une formation de technicien industriel pendant huit ans dans une grande société, puis une expérience de technicien d'études dans une entreprise d'une dizaine de personnes, ont armé Jacky Sellier pour affronter le métier d'installateur sous ses aspects les plus complexes. C'est en 1985 qu'il rachète l'entreprise Houbart où il assurait la fonction de technicien d'études et de conducteur de travaux depuis 1977. Dès ce moment, l'activité traditionnelle de plomberie-chauffage-sanitaire, qui était presque exclusivement
orientée vers la clientèle des particuliers, a glissé rapidement vers des installations de haute technicité, dans les secteurs tertiaire et industriel.
DE 20 KW A 12 000 KW
Sur Ie terrain, huit ouvriers hautement qualifiés (OHQ) et deux chefs d'équipe deuxième échelon (CE2), réalisent surtout des installations de chauffage d'une puissance moyenne de 400 à 800 kW. Mais il n'est pas rare, au coup par coup, d'atteindre le mégawatt, voire, beaucoup plus.
Par exemple, l'entreprise a récemment mis en oeuvre, dans une verrerie, une installation de 12 MW (12 000 kW), constituée de 120 brûleurs gaz à double allure.
La clientèle des particuliers fidèle à l'entreprise depuis ses débuts n'est cependant pas négligée, bien qu'elle ne représente plus qu'une faible part de l'activité.
Le chiffre d'affaires dépassera les 10 millions de francs cette année, selon toute vraisemblance, soit un potentiel de plus de 1 million de francs par compagnon.
Ce rapport excellent s'explique par la qualification des hommes, mais aussi par la part importante que représente le coût des matériels dans chaque affaire traitée.
"COMPLEXE, MAIS PAS COMPLIQUÉ"
Féru de technique. Jacky Sellier s'intéresse surtout à tout ce qui sort des sentiers battus : « II n'y a rien de véritablement compliqué, mais il est indispensable d'observer une grande rigueur dans la conception d'installations spécifiques, qui comportent
bon nombre de circuits, d'automatismes, de protections, de sécurités. II faut aussi savoir choisir les matériels les mieux adaptés afin d'assurer la fiabilité, dans des gammes peu fréquentées par le chauffagiste traditionnel. » II cite quelques autres exemples d'installations, devenues pour lui sans secret :
-Distribution d'hydrocarbures et d'huiles, avec comptages, sous-comptages, arrêt et démarrages automatiques et contrôle par automate.
-Installation d'eau glacée de 140 000 frigories pour locaux informatiques.
Le journal du chauffage et du sanitaire (n° 54 - octobre 1996)
Une harmonie parfaite entre
chaudière et régulation
Action en fonction de la température extérieure, action sanitaire, action sur brûleur, décalage parallèle du pied de pente au strict minimum pour assurer les besoins en ECS : une régulation sophistiquée pour optimiser les performances.
Ces deux immeubles d'une cinquantaine d'années situés à Amiens abritent 27 logements en trois cages d'escalier. Les chaudières d'origine (une dans la chaufferie de chaque immeuble) avaient été remplacées il y a 18 ans par deux chaudières gaz atmosphériques de 350 kW chacune, la production d'eau chaude étant assurée par des chauffe-bains individuels. En réalité, ces deux chaufferies desservaient à l'origine un troisième bâtiment qui ne fait plus partie du même patrimoine. Le souci du maître d'ouvrage étant de réduire fortement la dépense énergétique, il a été décidé pour les deux premiers bâtiments d'assurer le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire avec une seule chaufferie. L'économie se ressentirait aussi sur le poste maintenance puisque les 27 contrats d'entretien individuels des chauffe-bains et ceux des deux chaufferies se sont trouvés remplacés par un seul contrat pour la nouvelle chaufferie.
Fonctionner à la plus basse température possible
La distribution en radiateurs largement dimensionnés étant favorable à la technique de la condensation de la vapeur d'eau contenue dans les fumées (retours chauffage à plus basse température), c'est donc une chaudière à condensation de 470 kW en fonte (type 3000 Eco de Remeha) qui a été installée dans l'une des deux chaufferies existantes, pour assurer le chauffage et la production d'ECS des deux immeubles. « Afin d'éviter de se pénaliser avec une température constante trop élevée incompatible avec un bon rendement en condensation, quelques modifications ont été apportées au niveau de la régulation », explique l'installateur, Jacky Sellier .
« La chaudière travaille sur une boucle primaire desservant une bouteille casse- pression. A partir de cette bouteille, on alimente de manière hydrauliquement indépendante les deux circuits chauffage aller-retour (un par bâtiment) avec vanne mélangeuse, ainsi que le circuit de la production d'ECS comportant un échangeur à plaques largement dimensionné (puissance d'échange de 110 kW) de manière à pouvoir fonctionner à la plus basse température possible au primaire, comme l'impose la fonction chauffage à condensation.
Une régulation très intelligente
le schéma hydraulique établit une priorité de la production d'ECS sur le chauffage.
1. Régulation chauffage
Elle est réalisée avec un régulateur-optimiseur qui permet d'adapter le débit du circuit chauffage aux besoins :
- Lorsque la température du circuit chauffage dépasse un certain seuil, on travaille au débit nominal de l'installation, avec les deux corps de pompes en fonctionnement.
- Lorsque le régulateur détermine une température du réseau en-dessous de ce seuil, on ne travaille plus qu'avec un seul corps de pompe, soit avec une consommation électrique de 50 % plus faible et un débit de 20 à 30 % plus faible également, ce qui permet de se situer plus bas sur le retour de l'installation et donc de favoriser la condensation.
- Pour que la courbe de régulation de la température moyenne du circuit en fonction de la température extérieure ne comporte pas de cassure où le débit varie, il a été choisi de fonctionner avec une moyenne des deux sondes départ et retour (SD1 et SR).
2. Régulation ECS
Le régulateur agit sur une vanne trois voies montée en mélange.
3. Régulation chaudière Régulateur de delta T. Un premier régulateur demande un point de consigne sur la bouteille casse-pression, de 5 à 10 °C au-dessus de la température de chauffage.
- Régulateur température bouteille casse pression
Ce régulateur demande à la chaudière de travailler à une température suffisante pour produire de l'eau chaude sanitaire (en été et en inter-saison).
Cependant, en fonction de la demande en ECS (position de la vanne), le compensateur abaisse ce point de consigne au fur et à mesure que la vanne se ferme, de manière à obtenir en permanence le point de consigne le plus faible sur la bouteille casse-pression.
- Priorité
Le signal le plus demandeur entre (a) et (b) est sélectionné pour piloter la chaudière qui module la puissance de son brûleur.
Le plafond de la chaufferie a été largement utilisé pour pallier le manque de place. Jacky Sellier : "Mieux vaut travailler en variation de température que de débit." Le raccordement à une télégestion est aisément réalisable.
First Eco Nord - Pas-de-Calais / Janvier 2003 (Entreprises 80, n°52)
Sellier, de la plomberie à la thermique de haute technologie
Créée en 1958, l'entreprise Houbart, devenue depuis 22 ans l'entreprise Sellier, était à son origine spécialisée dans les installations individuelles de chauffage et de plomberie. Basée à Saleux, la PME de 18 salariés a par la suite orientée son activité vers les installations thermiques de haute technologie. Ainsi, elle a pu conquérir des géants de l'agroalimentaire, tels que Pasquier ou Herta-Nestlé.
Désormais amenée à travailler sur toute installation où l'énergie thermique est à véhiculer, l'entreprise Sellier s'est également fait une spécialité de la mécanique des fluides et "peut être appelée pour pomper, distribuer et stocker de l'eau, des hydrocarbures..."
Enfin, elle en arrive aujourd'hui à rénover des installations réalisées il y a vingt ans. ( 03.22.95.48.04 )
Le journal du chauffage et du sanitaire (n° 113 - Janvier - Février 2004)
Mélange air / gaz intégré
La série Gas Eco 210 de Remeha est de type ventouse et à condensation. Avec son brûleur à prémélange - le gaz est mélangé à l'air avant d'être brûlé - , la chaudière dispose d'un fonctionnement régulier grâce au nombre limité de redémarrages.
Cette combustion maîtrisée par le couple air / gaz amène à un meilleur respect de l'environnement, en particulier des rejets moindres dans l'atmosphère.
Le système de mélange air / gaz intégré (SMI) permet aussi l'isolation de la chaudière du conduit d'évacuation des fumées par un clapet motorisé qui se trouve dans l'amenée de l'air comburant. Lorsque la chaudière est hors-service, cela permet de raccorder plusieurs chaudières au même conduit : d'où des diamètres d'évacuation réduits. Une économie intéressante dans le cas précis d'une installation en cascade.
De façon générale lorsque l'équipement permet l'abaissement de la température des gaz de combustion en deçà du point de rosée, les pertes de calories par les fumées sont à minorer de la quantité d'énergie récupérée par la condensation d'une partie de l'eau issue de la condensation.
C'est le principe de la chaudière à condensation. A cela s'ajoute le phénomène qui veut que lorsque la température de retour est inférieure à 55°C, les gaz brûlés se refroidissent à une température inférieure au point de rosée. D'où, une condensation de la vapeur d'eau contenue dans les fumées, et un rendement dépassant 100%, enfin une réduction des émissions de CO2. Pour les chaudières à condensation, la chaleur récupérée par le processus de condensation est transmise à l'eau de chauffage.
640 kW en cascade de 2,5 à 100 %
Quatre chaudières en cascade fournissent l'eau chaude chauffage et sanitaire de cet immeuble, en optimisant le rendement.
La demande du client était simple : remplacer deux chaudières vétustes pour le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire de cet immeuble de 77 logements à Amiens (Somme).
La difficulté : l'intervention devait se dérouler en plein hiver, au cours de la saison de chauffe. Il était exclu que les interruptions de chauffage excédent une heure ou deux.
Climaticien à Saleux, en Banlieue d'Amiens, Jacky SELLIER avait, vingt ans plus tôt, déjà réalisé l'installation à rénover. La chauffagerie, d'une vingtaine de mètres carrés, comprenait deux chaudières, pour une puissance cumulée de 600 kW, une à haut rendement, l'autre à condensation.
L'entreprise les a remplacées par quatre chaudières Remeha identiques, d'une puissance nominale de 160 kW, à condensation, dotées d'un brûleur modulant - de 10% à 100% - , commandées par régulation. Leur montage en cascade a permis de déployer une installation capable de développer une puissance de 16 kW (une seule chaudière en fonctionnement à 10 %) à 640 kW. Soit 2,5 % à 100 % de la puissance cumulée.
Éviter les coupures de chauffage.
Le climaticien, pouvait - provisoirement - réutiliser l'ensemble des appareils périphériques de la chauffagerie, soit deux pompes de circulation Wilo, un ballon tampon Pauchard de 300 L et un échangeur instantané pour l'eau chaude sanitaire. Le collecteur gaz et celui d'eau chaude étaient également en bon état.
Adepte de la Loi Dietrich "pour optimiser le rendement", Jacky SELLIER cherche à installer du matériel qui "émet en permanence la puissance dont on a besoin mais pas plus". D'où cette installation régulée. Pour éviter les interruptions de chauffage (l'hiver 2002-2003 a été plutôt froid), les techniciens de l'entreprise ont procédé en deux temps.
Eau chaude instantanée
Premier temps : isolation d'une des deux anciennes chaudières. En lieu et place de l'ancienne et unique bouteille casse-pression (ou de découplage hydraulique), deux ont été fabriquées. Soit une pour deux chaudières, permettant à chaque appareil d'avoir sa propre pression primaire. Ce qui permet d'obtenir un circuit secondaire au débit requis. Ordonnancement des tâches oblige sur cette chaufferie en terrasse sur l'immeuble de huit étages : après avoir hissé les quatre nouvelles chaudières, le matériel et l'outillage, la grue redescendait la première des deux anciennes chaudières. La seconde sera démantelée et redescendue par l'intérieur.
Autre avantage de la chaufferie en terrasse, éviter une longue évacuation des gaz brûlés. Le plafond de la chaufferie est à 2 mètres au-dessus des chaudières. Une fois le premier ensemble raccordé, les techniciens ont pu déconnecter la seconde ancienne chaudière et la remplacer par deux nouvelles Remeha. Elles ont été munies de leurs bouteilles casse-pression, raccordées à l'arrivée de gaz, au collecteur d'eau chaude chauffage et au collecteur d'eau chaude sanitaire. En raison de la charge excessive sur la dalle, la chaufferie en terrasse interdisait du semi-cumulé pour la production d'eau chaude sanitaire. Le climaticien a conservé l'installation précédente : un échangeur à plaques pour une production instantanée auquel est associée une vanne trois voies. L'eau chaude primaire varie de 60° à 80° pour une distribution à une température d'environ 55°. Un ballon tampon complète l'installation.
Une cascade intelligente
Chaque chaudière est équipée en standard de son régulateur. Jacky SELLIER a fait le choix d'une chaudière "maître" et de trois "esclaves". Lorsque la première est sollicitée, elle se met en fonctionnement en proportion de ce qui lui est demandé. Si elle ne suffit pas, elle commande la seconde, puis la troisième, la quatrième. Si la première tombe en panne la seconde prend immédiatement le rôle de "maître", et commande les deux autres. "Avec la priorité au sanitaire et le ballon tampon, explique Jacky SELLIER, ont peut avoir toutes les chaudières à l'arrêt et très peu de perte d'énergie. A l'opposé, avec une surpuissance d'environ 15% tout l'immeuble peut prendre sa douche en même temps, sans baisse de charge". Cette recherche du meilleur rendement s'accompagne de celle d'une économie d'énergie. "Le maximum du rendement provoque aussi la condensation des fumées qui permet de récupérer la chaleur latente de vaporisation", indique le climaticien. Avec une température de retour de l'ordre de 55° à 56°C, on obtient ici un rendement de 107% à 108%.
Le Chantier :
Marche de gré à gré
Temps de travail 300 heures, soit 3 semaines
Montant du marché 46 500 €uros
Entreprise Jacky SELLIER
Effectif 18 salariés
Chiffre d'affaires 1,5 M €uros
Une chaudière comme moteur thermique
Confronté à un problème technique et esthétique d'évacuation de fumées, l'installateur a préconisé une chaudière haut de gamme qui l'affranchit de ces contraintes.
Comme on le lit dans le chantier précédent, Jacky SELLIER, chauffagiste-climaticien à Saleux (Somme), est un adepte revendiqué des chaudières à haut rendement. Et ce, pas seulement en collectif. En rénovation de maison individuelle, dés que se présente un problème de cheminée, notamment pour des raisons de vétusté du conduit ou de protection de site, cette entreprise résout généralement le problème en proposant une machine du fabriquant Auer produite localement, à Feuquières-en-Vimeu : la "Pulsatoire".
Dans ce pavillon de la banlieue d'Amiens, le conduit de la précédente chaudière était non seulement vétuste, mais montait en façade, à l'extérieur et de façon disgracieuse. Pour Jacky SELLIER, qui installe ce matériel depuis plusieurs années, la chaudière Pulsatoire tire ses arguments de sa compacité, et ses performances et sa simplicité de pose. "C'est la troisième génération de chaudières à condensation, qui ne nécessite ni tubage d'évacuation, ni ventouse, explique-t-il.
Les fumées sortent à une température de 60°C ; elles peuvent être évacuées par un tube PVC ordinaire : de 40 mm de diamètre pour une 20 kW, et de 63 mm pour une 40 kW . Compte tenu des pertes de charge qu'entraînent les dévoiements, le linéaire maximum d'évacuation est de 35 mètres. Ce modèle de chaudière fonctionne sans brûleur, un peu à la manière d'un moteur thermique à explosion. Une bougie lance les micro-combustions du mélange air-gaz dans la chambre de combustion au rythme de 115 par seconde ; ensuite, à une température de 800°C, le phénomène est auto-entretenu. Le mouvement se poursuit par le phénomène de dilatation-rétrataction qui déclenche un écoulement turbulent des gaz brûlés : ce phénomène permet l'évacuation des fumées verticalement, horizontalement, et même vers le bas.
Cet écoulement turbulent se fait par 18 tubes en spirale, placés sous la chambre de combustion et assurant la fonction d'échangeur thermique. Le transfert est important : les gaz à 800°C en sortie de chambre à combustion affichent 50°C en sortie des tubes spiralés.
Une installation simple
Le montage de cette chaudière est donc ramené à son expression la plus simple : une arrivée d'air par prise extérieure par tube PVC (ou dans l'air ambiant si la pièce correspond aux normes GDF), une sortie des fumées et des condensats, avec un T de séparation et un raccordement au tout-à-l'égoût, si la pente est ascendante. Un raccord souple convient pour le branchement aux réseaux. La chaudière dans un caisson isolé, insonorisé, et étanche peut être installée, n'importe où dans une maison. Son isolation limite les pertes thermiques à l'arrêt et maintient une chaleur résiduelle à l'intérieur du caisson qui contribue au préchauffage lors du redémarrage. Jacky SELLIER installe des appareils de 20 kW dans des maisons d'environ 100 m², de 40 kW au-delà. Pour cette installateur, la Pulsatoire assure une économie d'énergie de 10 à 12% par rapport à une chaudière à haut rendement : son rendement annuel est de 107%. Coût indicatif pour une 40 kW installée, raccordée, avec production d'eau chaude et mise en conformité gaz : de l'ordre de 8 700 €uros.
La pulsatoire d'Auer, une chaudière à condensation compacte adaptée à la maison individuelle et au petit-collectif.
Sa technologie en fait un équipement d'une installation très souple, tant pour l'alimentation en air et gaz que pour l'évacuation des fumées.
Le journal du chauffage et du sanitaire (n° 115 - Avril 2004)
Installer 10 MW en saison de chauffe
Comment installer trois chaudières de 3 MW en deux tranches et les lancer en cascade ?
Une démonstration par un thermicien habitué aux équipements de grande taille.
Des chaudières à triple parcours de fumées
La gamme Logano de Buderus concerne des chaudières gaz à haut rendement ou condensation pour combustion en surpression. Elles sont disponibles dans une gamme de puissances de 1 000 à 9 300 kW. Toutes sont prévues pour être équipées d'un brûleur à air soufflé.
Leur originalité réside dans le triple parcours des fumées de combustion et leur très faible perte d'énergie à l'arrêt. De très grandes surfaces d'échanges secondaires, dans le second parcours de fumées, sont placées symétriquement autour du foyer et assurent le haut rendement de ces chaudières.
Rénover la chaufferie d'un bâtiment industriel de 20 000 m² en deux tranches et en pleine période de chauffe: c'est un chantier très exigeant auquel a répondu le chauffagiste Picard, Jacky SELLIER pour le compte de la SNCF. "La demande portait sur le remplacement de trois chaudières. Le travail était susceptible d'être réalisé en deux ou trois tranches, et nous devions nous satisfaire de la place disponible dans le bâtiment existant " explique-t-il. Le bâtiment en question, situé à Tergnier (Aisne), est un hall d'entretien d'essieux de wagons et un second local qui abrite une cabine de peinture capable d'accueillir les wagons. "A elle seule notamment en renouvellement et en réchauffement d'air, la cabine consomme 3 MW" précise le thermicien.
Le chantier s'est déroulé en deux tranches, mais... en saison de chauffe. Pour remplacer les trois anciennes chaudières (des Transtub de 2 700 kW, avec un brûleur à deux allures) âgées de plus de vingt cinq ans, l'entreprise a proposé des chaudières Buderus Logano S815, avec un brûleur modulant Weishaupt G50, elles sont disposées en cascade. Chacune affiche une puissance nominale de 3,05 MW. Ces chaudières à gaz haut rendement sont conçues pour la combustion en surpression, et produisent de l'eau chaude à basse pression à 110° C maximum.
Un bipasse sur la chaudière prioritaire
Lors de la première tranche de travaux, au cours de l'hiver 2002, une première chaudière a été remplacée. L'entreprise a aussi procédé à des modifications des réseaux hydrauliques. Cette première chaudière neuve a été équipée d'une vanne motorisée deux voies (Siemens), une vanne d'isolement, et une vanne TA pour contrôler le débit. Elle a aussi reçu une pompe de recyclage. Les deux anciennes chaudières ont été équipées d'une vanne motorisée deux voies (Siemens). Un bipasse a été installé pour contrôler les débits maximaux sur les chaudières, en maintenant les groupes de pompes de circulation existants sur leur point de fonctionnement optimal.
Trois groupes de pompes de circulation, et de trois de secours, ont été installé. Cette installation a fonctionné sans problème pendant près d'un an, la chaudière récente étant prioritaire.
Deuxième tranche de travaux en décembre 2003. Les deux chaudières existantes ont été remplacées, et chacune des trois chaudières s'est retrouvée équipée de pompe de recyclage, d'une vanne motorisée deux voies, ceci afin d'isoler hydrauliquement les chaudières à l'arrêt et de contrôler les remontées en températures. Toutes disposent du même brûleur modulant. La boucle de Tickelman qui équipait les chaudières Transtub a été démontée.
"Le premier avantage de ces chaudières Buderus, indique Jacky SELLIER, ce sont leurs pertes très faibles à l'arrêt ainsi qu'un très haut rendement de combustion. D'autre part, sur chaque chaudière, leur brûleur module la puissance de 20 % à 100 %, c'est-à-dire qu'on peut produire de 0,6 MW à près de 10 MW, selon les besoins."
Une montée en température progressive
La gestion de la chaufferie se déroule selon une procédure précise. La température de départ est définie en fonction de la température extérieure. Au démarrage de la chaudière 1, la vanne motorisée de la chaudière est fermée. Le contrôle du débit est assuré par la pompe de recyclage. Dès que le point de consigne de fonctionnement est atteint (température conseillée par le constructeur), la vanne motorisée s'ouvre progressivement, empêchant la chaleur de tomber en dessous de la température de référence. Quand la vanne motorisée est entièrement ouverte, quand la chaudière fonctionne à plein, la pompe de recyclage s'arrête et le débit est réduit sur le bipasse. Lorsque la puissance de la chaudière devient insuffisante, la température du collecteur de départ chute, et l'automate enclenche la chaudière 2. Le même protocole est suivi avant d'ordonner le fonctionnement de la chaudière 3. A cette différence près que, dés l'appel à la chaudière 2, le cycle s'accélère puisque le réseau est déjà à température.
Le bipasse a permis d'assurer un débit de fuite en période de faibles besoins pour maintenir un point de fonctionnement correct sur les groupes de pompes de circulation. Il a aussi évité tout surdébit dans le cas d'une chaudière en fonctionnement. Les points de contrôle portent sur les températures de départ et de retour, la températures des fumées celle extérieure et de la boucle basse température. Seul les piquages ont pu être exécutés hors saison de chauffe, ainsi que le nouveau collecteur de gaz. Ce dernier est alimenté à 1,750 bar sur le réseau intérieur, et détendu à 300 millibars pour les brûleurs.
Récupérer les fumées
Le bureau d'étude a aussi proposé de récupérer l'énergie des fumées des chaudières pour chauffer partiellement l'atelier. Le but : travailler sur un circuit à basse température, moins de 56°C, afin de condenser et de récupérer un maximum d'énergie sur les chaleurs latentes, et ce, indépendamment du circuit existant. Il conviendrait de disposer des aérothermes, dimensionnés en conséquence, et avec un point de consigne inférieur à celui des aérothermes existants, pour les rendre prioritaires. Trois aérothermes sont asservis à une chaudière. Le captage en sortie de fumées équivaut à peu près à 250 kW pour une chaudière. L'installation de cet équipement a un coût, mais cette énergie était, elle, gratuite.
Le chantier
Marché sur appel d'offres
Temps total du chantier 800 heures
Montant total 188 000 €uros
L'entreprise
Jacky SELLIER SA
Effectifs 17 salariés, dont 3 en BE
Chiffre d'affaires 1.6 M
Rayon d'activité 150 Km
Basé à Saleux (Somme)
Fin des articles de presse.
POUR NOUS CONTACTER NOTRE MAIL : jacky.sellier1@orange.fr